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22/04, 12ème étape: Chos Malal - Malargüe

Dimanche 22/04/18 : « L’étape la plus sympa »
Chos Malal - Malarguë
346 km

L’étape s’annonce longue avec une recharge partielle dans le petit village de Barrancas. Pour y arriver, il faut jouer serré avec la consommation, récupérer de l’autonomie dans les descentes et profiter du vent arrière à « décorner les bœufs ».

Le paysage est étonnant, avec des formations rocheuses qui semblent remonter à une époque préhistorique et au loin, se détache la silhouette d’un grand volcan et de montagnes enneigées. Les vélos profitent du vent pour faire des pointes en descente à 110 km/heure ! Ils arrivent tout juste à éviter les troupeaux de chèvre qui rentrent de la transhumance. Le Team Ecosistema au volant de la Zoe applique à la lettre les conseils d’éco-conduite et arrive à l’étape partielle (122 km) avec 43 % d’autonomie restante tandis que le Team 360 Energy, qui s’est perdu à la sortie de Chos Malal, affiche un résultat de 27 %.

Les véhicules se garent devant le poste de police de Barrancas où les attendent un électricien très collaboratif, un représentant de la mairie et tout le contingent de la gendarmerie. Finalement, le branchement se fera directement sur le pylône. Pendant ce temps, les habitants viennent à la rencontre des équipes et racontent l’histoire de leur village, englouti par une coulée d’eau dans le passé.

Invitation surprise de la mairie à déjeuner dans la seule rôtisserie du village, une petite maison dans une rue de terre où le propriétaire nous sert d’énormes sandwichs de « milanesas » (viande panée) que même les plus vaillants n’arrivent pas à finir. La cafetière trône sur la table, nous sommes installés comme chez nous...

16 H, fin de la recharge, le groupe repart. La route se transforme en piste, très poussiéreuse et pleine des lacets au milieu d’un décor de collines rocheuses stratifiées en rouge et ocre. Le Team 360 Energy crève et en quelques mètres se retrouve avec un pneu déchiqueté. Le Team Ecosistema s’arrête pour l’aider, rejoint par le mécanicien de l’expédition. Bastien Hieyte, du Team Michelin s’en donne à cœur joie sur sa moto pour tracer sur la piste, tandis que la Tesla se fait aussi plaisir dans le décor splendide de la vallée de la rivière Rio Grande. Eric Loizeau organise même une petite course improvisée avec deux frères « gauchos », rencontrés sur le bord de la route et montés sur leurs chevaux. La piste et la vitesse entament sacrément l’autonomie des véhicules, en particulier de la Tesla, et tous les pilotes se mettent à l’éco-conduite pour arriver avec leurs « réservoirs » presque à vides à Malarguë. La presse et la responsable locale du tourisme attendent l’expédition à l’arrivée. Tout le groupe pense déjà à l’étape du lendemain qui sera la plus longue de tout le trajet…

 

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